« Contrairement à ce que craignaient les Cassandre de la mondialisation, le développement du capitalisme ne s’est pas traduit par l’arasement des différences culturelles, mais par la floraison des revendications identitaires religieuses, nationales et ethniques, qui ont pris le relais des luttes de classes. Ainsi, une nouvelle sorte d’exclusivisme a vu le jour, qui prétend étendre à l’ensemble de l’humanité les valeurs propres à un groupe. ». Voici ce qu’on pouvait lire dès les premières lignes de l’article « Ce que l’identité fait à l’art », dans Libération, en septembre 2015. En revanche, deux ans après, dans sa rubrique Culture, le journal The conversation introduit sa publication par : « À la question de savoir ce qu’il entendait par « art nègre », Picasso répondit : « l’art nègre ? Connais pas ». Par cette réponse, l’artiste ne voulait sans doute pas nier l’existence et la qualité d’un art africain en tant que tel, mais signifier que ce n’est pas tant la qualité artistique des objets qui l’intéressait que leur propriété « magique ». En somme, la question de l’art identitaire qu’il soit religieux, national ou ethnique, est un débat d’actualité, que nous allons tenter de comprendre ensemble, dans la seconde partie de notre étude !
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Auteur du podcast: Sandrine Miraculeux
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Titre musique : "Flight to Tunisia" de l'artiste Causmic
Images:
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Infos source :
https://la1ere.francetvinfo.fr/2014/10/27/art-contemporain-olivia-breleur-la-galeriste-antillaise-de-l-hexagone-201164.html
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